Historique des arènes du Plumaçon (1/7)
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1 - Aux origines de la tauromachie montoise
Dès le 17
ème siècle, Mont de Marsan organise des
courses
de taureaux dans les rues de la cité.
À cette époque, à la sortie de la messe solennelle du
Saint-Esprit, la jeunesse montoise élit deux organisateurs, des
"tenanciers" (l'un dans la ville, l'autre dans les faubourgs),
chargés d'assurer l'
organisation , la sécurité et tous les frais des lâchers
de taureaux et de boeufs dans les rues de la ville.
C'est ainsi que, pendant de nombreuses décennies, les rues montoises voient passer nombre de bœufs sauvages et autres vaches rustiques.
Dangereuses,
ces courses de rues sont interdites à la suite d'
accidents
.
De peur que les villes landaises outrepassent cette
interdiction, Louis XV fait publier en 1757 une ordonnance
prévoyant que "
les villes de Mont de Marsan, Dax, Tartas et Saint-Sever
auraient à construire chacune un cirque entouré de barrières
élevées et solides, environné de gradins pour les
spectateurs".
La place Saint-Roch, entourée de charrettes et de sommaires barrières, accueille alors les premières "arènes" de la cité. Devant l'affluence des spectateurs dans ces arènes de construction anarchique, la municipalité doit intervenir pour imposer des normes. Vers la fin du 18 ème siècle, elle installe un amphithéâtre en bois sur le côté est de la place.
Course de taureaux vers 1800
sur la place Saint-Roch
Les cités limitrophes de Mont de Marsan avaient elles aussi
une place prévue pour la tenue des jeux taurins.
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Compléments d'informations
Courses de taureaux
Une Organisation
Une organisation qui
est onéreuse certes, mais aussi extrêmement honorifique. De plus,
il est impossible de s'y soustraire car celui qui refuse cet
honneur devient un véritable paria. Voici quelques représailles
encourues en cas de refus :
"… le malheureux entendait les cloches de la ville sonner
pendant huit jours, à ses frais, le glas de son prochain
trépas !... Ensuite, il était tenu pour mort et si l'on s'a
dressait à lui, l'on s'exprimait comme s'il se fût agi d'une
personne décédée depuis longtemps…".
Accidents
Citons
particulièrement le décès, en 1756, du jardinier du Marquis du Lyon
qui est encorné alors qu'il se promène dans les rues montoises. La
sécurité n'est pas à l'époque le souci principal des organisateurs
qui lâchent sans précautions vaches et bœufs sauvages, de
préférence dangereux, dans les rues de la cité.
Place prévue pour la tenue des jeux taurins
Par exemple
l'actuelle place Raymond-Poincaré pour le village de
Saint-Jean-d'Août ou la place Francis-Planté pour le
village de Nonères servaient à accueillir régulièrement des
arènes rondes. Cela explique qu'aujourd'hui ces places
conservent un aspect arrondi.
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