Corrida du samedi 23 juillet
Toros de La Quinta
Le mot de Christophe Andiné
Président de la Commission taurine extra-municipale
"Nous retrouverons Antonio Ferrera le samedi avec une corrida
très typée de la Quinta, les fameux Santa Coloma de la famille
Conradi qui ont marqué de nombreuses tardes montoises ! Nous
vous offrons là les derniers triomphateurs de Madrid avec Gines
Marin, qui a marqué l'aficion madrilène de sa sortie en triomphe
lors de la feria d'automne, et Ángel Téllez,ce jeune torero qui
vient de frapper à la porte des grands lors de la feria de la San
Isidro. Un cartel inédit duquel nous attendons beaucoup de
rivalités et du talent pour affronter les charges complexes des
passionnants Santa Coloma !"
Les toreros
Antonio Ferrera (Jose Antonio Ferrera San Marcos)
Né le 19/02/1978 à Bunyola (Iles Baléares - Espagne)
Début avec picadores : 05/02/1995 à Zaragoza
Alternative: Olivenza le 02/03/1997 Parrain : Enrique Ponce Témoin : Pedrito de Portugal
Après une carrière de novillero
très prometteuse, Antonio Ferrera connaît des débuts de torero plus
mitigés. On lui reproche son toreo électrique et de la générosité
pas toujours maîtrisée. Son engagement perpétuel face aux élevages
les plus exigeants, sanctionné par de multiples cornadas, force
tout de même le respect. Parvenu à maturité, son toreo va se
transformer, impressionner et séduire l'aficion. Sa carrière va
s'enrichir de succès historiques : triomphateur de la San
Isidro en 2013, de Seville en 2014 après une faena majuscule face à
un Victorino, puis de la Feria d'automne de Madrid en 2019, où
toute la variété de son toreo et son sens de la lidia ont fait
rugir Las Ventas lors de cet encerrona très abouti.
Gines Marin
|
Né
le 28/03/1997 à Jerez de la Frontera (Espagne)
Début avec picadores : 09/03/2014 à Olivenza Alternative : Nîmes le 15 mai 2016 Parrain : Morante de la Puebla Témoin : David Mora |
Formé à l'école taurine de
Badajoz, Gilles Marin enchaîne les succès dans les Bolsins et
autres concours de becerradas.
Ses débuts en novillada piquée confirment des dispositions exceptionnelles et attirent le regard du mundillo taurin puis l'intêret de Pepe Cutino, apoderado reconnu, qui lui ouvre les portes de nombreuses arènes. Il lui faudra attendre la temporada 2017 pour être consacré Torero, révélation de la temporada après s'être notamment distingué en coupant deux oreilles au toro « Barberillo » d'Alcurrucen lors de la San Isidro de Madrid. Au fil des temporadas, il acquiert une véritable maturité et intègre régulièrement les cartels des grandes ferias. 2021, c'est 22 corridas, 50 oreilles et 2 queues, 16 sorties par la Grande porte, dont Madrid qu'il a fait chavirer par son toreo débordant d'harmonie, de profondeur et de véritable créativité.
Ses débuts en novillada piquée confirment des dispositions exceptionnelles et attirent le regard du mundillo taurin puis l'intêret de Pepe Cutino, apoderado reconnu, qui lui ouvre les portes de nombreuses arènes. Il lui faudra attendre la temporada 2017 pour être consacré Torero, révélation de la temporada après s'être notamment distingué en coupant deux oreilles au toro « Barberillo » d'Alcurrucen lors de la San Isidro de Madrid. Au fil des temporadas, il acquiert une véritable maturité et intègre régulièrement les cartels des grandes ferias. 2021, c'est 22 corridas, 50 oreilles et 2 queues, 16 sorties par la Grande porte, dont Madrid qu'il a fait chavirer par son toreo débordant d'harmonie, de profondeur et de véritable créativité.
Ángel Téllez (Angel Tellez Gomez Marcote)
|
Né
le 06/06/1998 à Mora (Tolède)
Début avec picadores : 27/05/2017 au Puerto de Santa Maria Alternative : Guadalajara le 07/04/2019 Parrain : Morante de la Puebla Témoin : El Juli |
Dès son passage en novillada
piquée, Ángel Téllez, neveu du banderillero professionnel Fernando
Téllez, attire l'attention du milieu taurin par cette volonté à
proposer un toréo de classe où pureté et vérité sont les vecteurs
principaux. Il prend l'alternative début 2019 et effectue une
temporada pour le moins prometteuse. La pandémie stoppe net son
élan en même temps qu'elle emporte son apoderado José Anton.
En 2022, sa carrière prend un tournant quand Madrid lui propose un contrat pour la San Isidro. Il y obtient l'approbation des aficionados les plus rigoureux et remplace Emilio de Justo dans un cartel d'effervescence. Cette seconde opportunité le révèle après une démonstration de classe coupant une oreille à chacun de ses adversaires et imposant chaque fois sa toreria et son temple. Madrid est engloutie sous le charme de ce nouvel ange du toreo et l'accompagne vers la Puerta Grande.
En 2022, sa carrière prend un tournant quand Madrid lui propose un contrat pour la San Isidro. Il y obtient l'approbation des aficionados les plus rigoureux et remplace Emilio de Justo dans un cartel d'effervescence. Cette seconde opportunité le révèle après une démonstration de classe coupant une oreille à chacun de ses adversaires et imposant chaque fois sa toreria et son temple. Madrid est engloutie sous le charme de ce nouvel ange du toreo et l'accompagne vers la Puerta Grande.
L'élevage
La Quinta
En 1988, l'ex rejoneador Alvaro
Conradi reprend le second fer de la famille Buendia, "LA QUINTA".
Il entreprend alors un profond travail de sélection pour retrouver le type et la caste des Buendia. Son talent finit par porter ses fruits, par la suite l'élevage se forge une solide réputation et devient incontournable pour de nombreuse grandes plazas, surtout françaises.
Rares sont les combats ennuyeux et les maestros se doivent de conduire au mieux les charges souvent complexes et profondes de ces toros cardenos taillés pour des faenas mémorables.
Gardons en mémoire la dernière temporada d'une exceptionnelle régularité notamment à Jijon, Dax, Arles sans oublier la magnifique novillada de Roquefort primée à plusieurs reprises !
Dernière venue à Mont de Marsan : le 17/07/2019 - Daniel Luque, Emilio de Justo, Thomas Dufau
Il entreprend alors un profond travail de sélection pour retrouver le type et la caste des Buendia. Son talent finit par porter ses fruits, par la suite l'élevage se forge une solide réputation et devient incontournable pour de nombreuse grandes plazas, surtout françaises.
Rares sont les combats ennuyeux et les maestros se doivent de conduire au mieux les charges souvent complexes et profondes de ces toros cardenos taillés pour des faenas mémorables.
Gardons en mémoire la dernière temporada d'une exceptionnelle régularité notamment à Jijon, Dax, Arles sans oublier la magnifique novillada de Roquefort primée à plusieurs reprises !
Dernière venue à Mont de Marsan : le 17/07/2019 - Daniel Luque, Emilio de Justo, Thomas Dufau